dimanche 30 décembre 2007

Ballade alençonnaise n°21


Perseigne, Rue Michelet

Déménagements forcés...




Cet immeuble comportait jusqu'à maintenant des bureaux et des appartements. Cette mixité avait été voulue par le programme Banlieue 89 qui avait financé sa réhabilitation. Ce ne sera plus le cas.


Un locataire qui habite encore ici a reçu la visite d'une personne début décembre pour lui demander de déménager avant Noël pour qu'on puisse agrandir des bureaux. Les frais de déménagement sont pris en charge, ainsi que la réfection de la peinture, des sols et de la tapisserie du nouvel appartement qu'on lui attribue.
Le problème, c'est que le locataire venait de refaire, à ses frais, les sols et les tapisseries de son appartement actuel, il y a tout juste deux mois. Il a demandé à pouvoir "refaire" le nouvel appartement de la même façon. Cela lui a été accordé, mais en lui proposant des matériaux bas de gamme, de bien moindre qualité que ce qu'il avait fait dans son ancien appartement. Le propriétaire ne voulait pas en démordre…
Des histoires comme celle-là il y en aurait plein à raconter. Beaucoup de locataires "déménagés" connaissent le même traitement.
Les intérieurs des appartements sont le plus souvent très soignés. Certains locataires en ont fait de véritables bijoux, contrairement à ce que laisse croire le mauvais entretien des façades et des autres parties communes visibles de l'extérieur qui incombe aux organismes propriétaires.
En cas de déménagement, le gestionnaire applique le droit strict en se référant à l'état des lieux d'origine, avec, éventuellement, retenue de la caution versée à la signature du bail... mais jamais d'indemnités pour l'amélioration de l'appartement.

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