vendredi 11 janvier 2008

Ballades alençonnaises n°23, Perseigne, paradis perdus...

Nous n'irons plus au bois…



Cette photo a été prise en 1995 depuis le sommet de la butte du Petit Bois : une famille de la rue Anatole France revient de la Fête d'Ici et d'Ailleurs, en prenant un raccourci au travers des champs.




Paradis perdu ?

Cet espace libre n'existe plus. Un lotisseur privé, de Boulogne Billancourt, a obtenu un permis de construire pour y entasser ses maisons qui seront vendues en accession à la propriété.

Le Parc Urbain de Perseigne que tous les habitants de Perseigne appellent le Petit Bois va se trouver cerné de constructions. L'entretien n'est plus assuré régulièrement. Ce paradis des enfants dont tout le monde parle avec nostalgie dans le quartier est un peu à l'abandon. La mairie parle de nouvelles voies, de nouvelles constructions… Les gens rêvent de petits chemins, de pique niques, de goûters sur l'herbe, de jeux pour les petits et pour les grands...

A une centaine de mètres de là, un autre lotisseur a déjà indiqué "CHANTIER INTERDIT" avant même d'avoir le permis de construire : le dossier est consultable en mairie, dit la pancarte. Photo prise le vendredi 11 janvier 2007.

Le beau noyer qui est la fierté des habitants de la rue Anatole France, un signal à l'entrée du quartier, où des familles viennent parfois goûter par les beaux mercredi d'été, où les enfants s'assemblent pour gauler les noix à l'automne à la sortie de l'école La Fontaine, toute proche, est en danger...

Aucun commentaire: