La convention a été signée le 28 janvier 2008 pour une durée de 5 ans et un montant de 87,5 millions d'€ dont :
- Etat : 25,
- Bailleurs : 40,
- Ville et CUA : 11,
- Conseil Général : 7,
- Conseil Régional : 2,2 .
Les logements sociaux
- 501 démolitions,
- 392 logements sociaux reconstruits dont 137 hors site : les trois quarts (une centaine) dans Alençon, le reste sur les communes de la CUA de l'Orne et 21 à Arçonnay.
Les modes de financements privés
Nous avons cru comprendre qu'il s'agit essentiellement d'accessions à la propriété et qu'il y a peu de logements mis en location avec les aides fiscales de De Robien et que les localisations ne sont pas toutes bien arrêtées. Ces points restent à éclaircir.
Il y aura quelques PSLA du CIL, dit 1%, "…qui a des exigences sur la localisation…" Nous avons fait remarquer que cela nous semblait assez logique compte tenu que c'est le 1% salarié qui finance l'ANRU. A.Dibo approuve.
Le prix des loyers des logements sociaux
Normalement le coût du loyer, charges comprises, ne doit pas dépasser ce que les locataires payaient avant leurs déménagements comme le prévoit la CHARTE PARTENARIALE POUR LE RELOGEMENT signée par le Préfet pour l'ANRU, la Communauté Urbaine d'Alençon, le Conseil Général, Orne Habitat, la SAGIM, la Caisse d'Allocations Familiales, le Comité Interprofessionnel du Logement (CIL)de l'Orne, le Centre Communal d'Action Sociale d'Alençon.
Les plus fragiles des locataires sont partis… On ne sait pas où. Les bailleurs n'ayant fait aucune information, les rumeurs les plus diverses qui ont circulé ont pu faire que les familles les plus démunies, ignorantes de leurs droits, se soient elles-mêmes « délogées ».
Le problème maintenant est le manque d'informations dû à la rétention de données de la part des bailleurs, en particulier Orne habitat : deux mois pour obtenir le nombre de logements vacants ! et pas d'information sur le suivi des locataires déménagés.
Manque d'informations aussi sur ce qui se passe, de la part des locataires.
La vigilance doit être permanente pour rappeler les bailleurs au respect de la CHARTE.
Un cabinet de Nantes ayant travaillé dans le quartier de Malakoff va faire de la communication pour l'information des locataires. Cela ne remplacera pas la nécessaire appropriation de ce problème par le tissu associatif. A.Dibo insiste beaucoup sur ce point. On ne pourra rien changer sans cette mobilisation.
Les possibilités de renégocier la Convention
On ne peut faire un avenant que deux ans après la signature, ce qui repousse à janvier 2010... et au risque d'un blocage financier de la part de l'ANRU.
En fait, il semble que l'ANRU ne veut rien remettre en cause, qu'elle veut conserver les partis pris des aménagements urbains, et, de façon générale, qu'il y ait rapidement des mises en chantier.
Malgré ces contraintes, la volonté de A.Dibo est claire : "Donner une âme qui soit la nôtre à cette rénovation urbaine. Ce ne sera possible que si les associations, les habitants interviennent… Les Conseils de démocratie locale peuvent être un support important mais ils ne seront pas en place avant 6 mois."
Il compte sur tout le tissu associatif pour l'aider dans cette tâche.
Simone Boisseau, Jean Michel Avramides, Roger Boucher, pour Place Publique.
>> La position de Place publique
Nous souhaitons connaître l'évolution des projets afin d'en faire une évaluation permanente et constructive de façon éclairée, en particulier en ce qui concerne le suivi des locataires ainsi que la conception des logements, leur intégration dans l'espace urbain et l'aménagement des espaces publics. Il est convenu que M. GOLDING chef du projet ANRU nous apportera les informations nécessaires.Nous continuons notre recherche de contacts avec d'autres villes concernées par la Rénovation urbaine et avec des organisations citoyennes qui ont mené des actions dans ce domaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire