L'ANRU a prévu une dépense de 1 600 000 euros pour détruire 106 logements puis 2 600 000 euros pour en reconstruire 30. Perte sèche de 76 logements.
En ne détruisant pas les 90 logements restant de la rue Lamartine on pourrait économiser plus de 3 900 000 euros ! Ceci permettrait de conserver tous ces logements et de disposer de la coquette somme de 43 300 euros par logement (284 000 Francs) pour les remettre en état et les améliorer.
Pourquoi ce gaspillage ?
voici les justifications données par M.Viel et Mme Roimier lors du Conseil municipal du lundi 19 juin 2006 :
voici les justifications données par M.Viel et Mme Roimier lors du Conseil municipal du lundi 19 juin 2006 :
REQUALIFICATION URBAINE (page 19) "Monsieur Tollot (…) souhaiterait avoir des éclaircissements sur les points suivants du dispositif : - Qu'est-ce qui a motivé la démolition des ensembles situés rue Lamartine plutôt que leur réhabilitation ?
" S'agissant de la démolition des ensembles de la rue Lamartine, Monsieur Vielle indique que lorsque la délégation ANRU est venue sur le terrain, la collectivité a présenté son projet qui consistait à couper en deux le "Grand Lamartine" mais par expérience les délégués en ont dissuadé la collectivité car cela ne créait ni voirie, ni transparence sur l'avenue Général Leclerc en raison de la zone commerciale située juste en face.
Notre Commentaire : L'accès direct à la maison de retraite des Tilleuls depuis le rond-point de l'avenue Kennedy amènera une circulation automobile bruyante et dangereuse dans une zone d'habitat. Cela se justifie d'autant moins que cette voie fait double emploi avec l'avenue de Générale Leclerc qui est loin d'être saturée.
Quant à la transparence, le projet initial prévoyait une ouverture au milieu de la grande barre de la rue Lamartine, ce qui était largement suffisant pour ouvrir vers la rue Victor Hugo. Le souci de "transparence" de l' ANRU est en fait un souci de sécurité policière pour l'accès des voitures de police.
Les insuffisances en matière d'isolation thermique et phonique sont exactement les mêmes que les logements de la rue Alfred de Musset, de la rue Flaubert, de la rue Chateaubriant, de la Place Descartes, Jeanne d'Arc, etc… qui seront réhabilités. "Quand on veut se débarrasser de son chien, on l'accuse de la rage…"
Ce dossier a été conduit au pas de charge avant les élections de façon à créer une situation de non-retour. Le permis de démolir a été délivré le 27 février 2007 par Alain Lambert, président de la Communauté urbaine, tout de suite après la signature de la Convention avec l'Anru.
..à suivre : dans une prochaine lettre nous parlerons de l'histoire particulière de cette rue, des autres démolitions prévues dans Perseigne, et des aspects tordus du financement des démolitions.
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